Le SIDA
Nous sommes 3 élèves de 1ère ST2S qui avons choisi d'aborder le thème du SIDA.
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· Partie I
· Partie I-Le SIDA, présentation de la pathologie.
· Sources
· Partie I
· Présentation
· Sommaire
· Partie II-Le SIDA et nous.
· Partie II
Date de création : 06.02.2015
Dernière mise à jour :
16.02.2015
8 articles
Nous sommes 3 élèves en 1ère ST2S (Sciences et Technologies du Sanitaire et du Social) qui, dans le cadre de nos AI (activités interdisciplinaires), avons choisi d'aborder le sujet "En quoi, considérer le SIDA comme une maladie chronique, peut-il influer sur l'avenir des générations futures ?"
I- Le SIDA, présentation de la pathologie.
A- Qu'est ce que le SIDA ?
a) Différence entre SIDA et VIH.
b) Les modes de transmission.
B- Une maladie devenue chronique.
a) Des traitements moins lourds.
b) Une espérance de vie en hausse.
II- Le SIDA et nous.
A- La vision des jeunes.
B- Les risques éventuels et le rôle de la prévention.
Voici un schéma de la réplication du SIDA, c'est-à-dire la multiplication du virus.
A-Qu'est ce que le SIDA ?
a) Différence entre SIDA et VIH.
Le SIDA n'est pas à confondre avec le VIH.
En effet, le VIH est le virus de l'immunodéficience humaine. Quand le VIH est dans l'organisme, on dit qu'on est séropositif. Le VIH s'attaque au système immunitaire. Les personnes séropositives sont donc plus fragiles et moins capables de se défendre contre les maladies opportunistes.
Le SIDA est la maladie, le stade final du VIH. Si on ne combat pas le VIH, il détruit toutes les défenses immunitaires et des maladies se développent. C'est à ce moment-là que l'on est malade du SIDA.
Une maladie opportuniste est une maladie habituellement peu agressive mais qui est susceptible d'engendrer de graves complications chez les personnes ayant un système immunitaire très affaibli.
Aujourd'hui, la moyenne d'âge la plus touchée par le SIDA est la tranche des 30 à 60 ans avec un pic à 34 ans.
b) Le mode de transmission.
Le VIH s'attrape par les rapports sexuels non protégés.
Le VIH peut également se transmettre par le partage de certains matériels (comme les seringues, les pailles pour "sniffer" ou les pipes pour le crack) liés à l'usage de drogues.
Le VIH peut se transmettre lors de l'accouchement ou de l'allaitement si la mère est séropositive. C'est pour cela que tous les accouchements où la mère est atteinte du VIH se font par césarienne.
Sur l'image au-dessus, nous avons mis des exemples de transmissions du SIDA. Tout d'abord, quand il n'y a aucun risque de transmettre le SIDA avec pour exemples les piqures de moustiques, le partage des toilettes avec une personne séropositive, le fait d'embrasser une personne séropositive ou encore le fait de partager une douche avec une personne séropositive. Puis, les risques faibles avec par exemple le cunnilingus non protégé. Et enfin les risques élevés avec par exemple, un rapport sexuel non protégé.
Cette vidéo est un bel exemple que le SIDA ne se transmet pas par la salive. En effet, lors de cette émission, une actrice, Clémentine Célarié embrasse un homme séropositif.
https://www.youtube.com/watch?v=8E1tRLI04oc
Voici un schéma expliquant à quel niveau de la réplication du VIH les traitements antirétroviraux interviennent.
B- Une maladie devenue chronique.
a) Des traitements moins lourds.
Commençons par définir le terme de maladie chronique. Selon l'OMS, une maladie chronique est une infection de longue durée qui évolue avec le temps. Ce n'est pas toujours évident de reconnaitre une personne atteinte d'une maladie chronique.
Les traitements antirétroviraux (=traitements ARV) contrôlent l'infection (ils empêchent d'arriver à un stade SIDA) et devraient assurer
une vie normale.
Le traitement permet d'avoir une espérance de vie se rapprochant de celle d'une personne non contaminée. Il réduit le risque de transmission du virus
. Il permet également d'avoir des enfants séronégatifs (qui ne sont pas atteint du VIH). Les traitements permettent de baisser la charge virale (le nombre de virus dans le sang) pour qu'elle soit indétectable. Toutefois, les traitements ne permettent pas de guérir la maladie.
Il existe 6 familles de médicaments qui interviennent chacun à des moments différents de la réplication du virus dans le but de bloquer celle-ci. Ces différentes familles sont:
virus.
.
Pour qu'un traitement soit efficace, il faut prendre son traitement correctement en respectant la prescription du médecin. On appelle cela l'observance.
C'est en 1996 qu'il y a eu le premier essai de trithérapie.
Depuis, il y a eu une grande évolution qui permet d'alléger le traitement des patients. Il s'agit de la trithérapie en un seul comprimé. Il s'agit d'une trithérapie mélangeant 3 principes actifs. Les principes actifs sont des molécules entrant dans la composition d'un médicament.
Parmi ces trithérapies à un seul comprimé, nous pouvons donner comme exemple l' Atripla® qui mélange deux inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) ainsi qu'un inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse (INTI). Il faut savoir qu'une trithérapie est en général une association entre deux INTI et un troisième agent.
b) Une espérance de vie en hausse.
Grâce aux traitements de plus en plus simples et de moins en moins contraignants, l'espérance de vie d'une personne atteinte du SIDA/VIH, si elle est dépistée tôt et traitée, est quasi identique à celle des personnes n'étant pas touchées par le virus.
En effet, une étude américaine sur l'espérance de vie des personnes séropositives a prouvé que celle-ci se rapproche de plus en plus des personnes en général.
En effet, en 2000, un jeune homme âgé de 20 ans pouvait encore espérer vivre pendant 36 ans. En 2006, cette donnée est passée à 51 ans. Et aujourd'hui, un jeune de 20 ans découvrant sa séropositivité peut environ vivre jusqu'à 70 ans.
A- La vision des jeunes.
Pour obtenir l'avis, la vision des jeunes, nous avons organisé un entretien de groupe avec des élèves de notre classe.
Les idées qui se sont dégagées de cet entretien sont:
« maladie transmissible par le sang » « on peut se protéger (préservatif) »
«on ne peut pas la soigner» « on peut vivre avec, 40 ans »
« on meurt du sida » « c'est super grave » « on peut l'avoir dès le premier rapport sexuel »
« le traitement est la chimio » « on y connaît rien » « il faut se faire dépister »
« on n'est pas assez informé » « une personne peut avoir un enfant
mais ce dernier sera forcément atteint »
« on ne s'est pas fait dépister /on a des rapports sans péservatif/ on ne se sent pas visés (témoignage venant d'un couple) »
« il faut toujours se protéger » « transmissible par les plaies, en se piquant »
« les personnes qui ont le VIH sont à l'hôpital » « ça se transmet par la salive »
« on se protège avec la pilule » « on a le sida toute sa vie »
Nous avons donc constaté que les adolescents n'étaient pas assez informés. C'est d'ailleurs ce qu'il est beaucoup ressorti durant cet entretien. Il y a des méconnaissances au niveau de la différence entre le SIDA et le VIH ainsi qu'au niveau des traitements et des modes de transmission. Il y a également des incohérences puisque les élèves disent que le SIDA se transmet par le sang mais qu'il faut se protéger en utilisant des préservatifs ; on nous a d'ailleurs dit "On nous dit qu'on doit se protéger mais au final de quoi doit-on se protéger ?". A cause du manque d'informations des adolescents, ils se mettent en danger eux-mêmes, par exemple, nous avons entendu que la pillule qui est un moyen de contraception peut protéger du SIDA.
B-Les risques éventuels et le rôle de la prévention
Le risque majeur de l'ignorance des jeunes est qu'on pourra plus tard assister à une baisse de la tranche d'âge des personnes touchées par le SIDA.
Nous avons donc constaté avec de nombreux livrets pour la prévention du SIDA que les supports de prévention étaient plus accessibles aux jeunes. Par exemple, nous avons eu des bandes dessinées ou des livrets avec des dessins plus simples et plus parlant pour les ados. Lorsque nous avons été faire un entretien avec l'association AIDES qui lutte contre le SIDA, on nous a parlé d'une action dans un lycée de notre ville se déroulant le 1er décembre (le 1er décembre étant la journée mondiale du SIDA). Cette action s'appelle "Café-Kinder bueno-Capotes". Et consiste à payer 1€ et à repartir avec un café, un kinder bueno et un préservatif, l'argent revient à AIDES.
Une autre association nommée Act Up lutte contre le SIDA. Pour sensibiliser l'opinion publique, Act Up organise des actions "rapides, ponctuelles, non violentes, et spectaculaires". Comme par exemple, une action contre les hépatites en 2010 où des foies avaient été déposés devant
le ministère de la santé ou encore une action très impressionnante en 1993 lorsqu'un préservatif a été déroulé sur l' obélisque de la place de la Concorde à Paris. Act Up, contrairement à AIDES, fait des actions "coup de poing". Ces actions sont nécessaires pour faire réagir la population et également pour les jeunes qui voient grâce à cela cette maladie de manière plus concrète.
Nous tenons d'abord à remercier:
- Karelle Isoardo, de l'association AIDES.
- Isabelle Flechard, infirmière au centre de dépistage.
- Différences entre SIDA et VIH:
- Les modes de transmission:
- Des traitements moins lourds:
- Une espérance de vie en hausse:
- Les risques éventuels et le rôle de la prévention: